MANZ. 11. 0086 [Postillato] Milano, Biblioteca Nazionale Braidense

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4.

Il me semble qu'il y a ici équivoque. Pour que l'on ait confiance à un papier-monnaie, il faut qu'il ne depasse pas la somme réellement payable par celui qui l'a émis. Que si l'on est assez riche pour émettre avec cette condition, une quantité de papier supérieur au besoin que l'on put avoir de monnaie, ce papier pourra perdre de son prix, mais non comparativement à la monnaie métallique, ce qui était le cas des billets de la banque d'Arg. Les écus perdraient de leur valeur si l'on en fabriquait trop. Que cela soit ainsi, mais à coup sûr ils ne perdraient pas avec d'autres monnaies: il faudrait plus d'écus pour avoir du blé, peut-être (car au fond je ne comprends pas ce que c'est fabriquer trop d'écus, excepté la depense inutile de la fabrication) mais il ne perdraient pas avec les francs, par exemple. Perdraient-ils avec les louis? Mais alors cela indiquerait que le métal argent serait augmenté au délà de sa proportion actuelle avec l'or, et non qu'on >..< aurait *donné à trop [ <i>sps. a</i> trop employé] d'argent une certaine forme.

Il passo postillato è racchiuso fra due tratti di matita.

Luogo dell'opera: iii partie. Chapitre xvi. Des monnaies de papier.
Termine o passo postillato: Un papeir-monnaie peut perdre de son prix, quoique l'on ait encore confiance aux promesses qu'il énonce. Les écus eux-mêmes predraient de leur valeur si l'on en fabriquait trop, et néanmoins ils n'éprouveraient aucun discrédit.