MANZ. 11. 0086 [Postillato] Milano, Biblioteca Nazionale Braidense

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11.

mais si l'on n'est pas d'accord, si même on ne peut se mettre d'accord sur les maximes de l'équité naturelle, comme l'auteur parait le supposer à la page 241, comment sait-il si bien ce qui peut outrager cette équité? Aurait-il pour privilège une notion assurée d'une chose sur la quelle <u>on</u> c'est-à-dire les hommes croient pouvoir se mettre d'accord? Et quelle est cette notion? Toujours la même chose: des principes qui sont et qui ne sont pas, que l'on applique et que l'on nie, que l'on affirme et dont on ne veut pas admettre l'application, des principes dont on croit pouvoir saisir l'infraction, sans les saisir eux-mêmes.

Il passo postillato è racchiuso tra due tratti a matita e numerato 2. A fianco è posto un rinvio a p. 241 a cui rimanda la postilla manzoniana e dove pure viene segnalato un periodo tra due tratti, numerato 1: "[...] d'autres leur assignent pour fondement le droit naturel, ou un recueil de maximes dictées par l'équité naturel et sur lesquelles on croit pouvoir se mettre d'accord".

Luogo dell'opera: IV partie. Des différens systèmes de legislation économique.
Termine o passo postillato: Il est encore très-vrai qu'un certain produit peut se multiplier par l'appât d'un encouragement, d'une prime; mais si c'est aux dépens d'un autre produit, cet encouragement ne fait rien gagner à la société; et même s'il décourage d'un côté plus qu'il n'encourage de l'autre, indépendamment de l'outrage qu'en reçoit l'équité naturelle, la société y perd loin d'y gagner.