MANZ. 11. 0086 [Postillato] Milano, Biblioteca Nazionale Braidense

Pagina: 371

14.

On serait bien embarassé à tirer de ceci l'idée claire du <u>crime</u>; selon l'auteur. Est-ce l'infraction volontaire de la lois qui constitue le crime? Mais alors il y a des crimes saintes, et c'est lorsque la loi commande le mal. Cacher un homme mis hors la loi en gB, était-ce un crime? et par opposé ce que n'est pas défendu par la lois, ne pourrait-il jamais être criminel? L'idée du crime serait donc sans relation avec la justice et l'injustice? Mais alors, comment le crime résulte-t-il non de la simple commission, du simple fait, mais de la volonté d'enfreindre la lois? Et qu'est-ce-que des <u>crimes bien réels</u> dont la punition est affligeante?

La postilla non si riferisce alla discussione sui vantaggi e svantaggi delle proibizioni ma individua come problematica la definizione del concetto di crimine.

Luogo dell'opera: IV partie. Chapitre xvi. Des précautions qu'il faut avoir avant d'ôter les prohibitions.
Termine o passo postillato: [La prohibition] domme aux gens qui ne se font aucun scrupule de violer les régles étabilies, un avantage sur ceux qui les respectent; enfin les punitions qu'encourent les contrebandiers, ont ceci d'affligeant que leur crime, bien que réel puisqu'ils ont sciemment enfreint les lois, n'a réellement pas lésé la société, et a même eu l'avantage d'obliger le fise à moderer son avidité.