CS.M 378 /2 [Postillato] Milano, Biblioteca del Centro nazionale di studi manzoniani

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La cancellatura della postilla ha causato un buco nella carta.

Termine o passo postillato: La pensée la plus vigoureuse se détrempe dans la prose italienne. Elle est souvent ridicule et presqu’insupportable dans une bouche virile, parce qu’elle ôte à l’homme cette teinte d’austérité qui doit en être inséparable. Comme la langue allemande, elle a des formes cérémonieuses, ennemies de la conversation, et qui ne donnent pas assez bonne opinion de l’espèce humaine. On y est toujours dans la fâcheuse alternative d’ennuyer ou d’insulter un homme. Enfin il paraît difficile d’être naïf ou vrai dans cette langue, et la plus simple assertion y est toujours renforcée du serment. Tels sont les inconvéniens de la prose italienne, d’ailleurs si riche et si flexible. Or, c’est la prose qui donne l’empire à une langue, parce qu’elle est toute usuelle: la poësie n’est qu’un objet de luxe.