Lettera n. 384

Mittente
Manzoni, Alessandro; Beccaria, Giulia
Destinatario
Cousin, Victor
Data
21 gennaio 1832 (ce 21 janvier 1832)
Luogo di partenza
Milan
Luogo di arrivo
[Paris]
Lingua
francese, latino
Incipit
C'est à la paresse de ma main
Regesto

Manzoni ringrazia Cousin dell'invio del VII vol. delle Oeuvres de Platon da lui tradotte e degli auguri per il matrimonio tra la figlia Giulia e Massimo d'Azeglio; gli comunica che ha interrotto la lettera intorno al suo sistema filosofico.

Note

Alla missiva manzoniana segue un breve poscritto di Giulia Beccaria.

Testimoni
  • (originale) Parigi, Bibliothèque interuniversitaire de la Sorbonne, MSVC 238, 3293
Edizioni
  • BARTHÉLEMY-SAINT-HILAIRE 1895, vol. I, pp. 594-598.
  • ARIETI-ISELLA 1986, lettera n. 384, vol. I, pp. 649-652, note alla p. 993.
  • CARTEGGI LETTERARI 2016, lettera n. 226, pp. 592-595, note alle pp. 595-596.
Opere citate

Lettera a Victor Cousin

+ Testo della lettera

Faudra-t-il vous parler de ma levée de bouclier qui n'a été suivie d'aucun coup, et qui doit vous faire rire quand vous vous en souvenez? Pour moi, après avoir vu que Socrate n'était pas là pour dire ma raison, (car au fond je crois toujours que j'avais raison comme ces ignorans dont Socrate s'est constitué l'avocat) je me suis bravement retiré, et je ne me souviens plus de ce que je voulais vous objecter, ni presque de ce que je vous ai objecté; car, pour du papier, j'en avais déjà griffonné pas mal. Or, voulez-vous en voir quelque chose, pour rire? Dans ce cas, je pourrai choisir ce qu'il y a de moins illisible, et d'un peu suivi, et vous l'envoyer, sous deux conditions: la première que vous ne serez obligé de m'en dire rien, ni en bien ni en mal, ni même de me faire savoir si vous avez lu ou non: la seconde de me renvoyer la paperasse par quelque occasion sûre.