Lettera n. 672

Mittente
Manzoni, Alessandro
Destinatario
Fresne, Marcellin de
Data
[16 novembre 1842]
Luogo di partenza
[Milan]
Luogo di arrivo
Paris
Lingua
francese
Incipit
Mes félicitations sur votre heureux retour
Regesto

Alessandro Manzoni si rallegra del rientro a Parigi dalla Russia di Marcellin De Fresne e lo ringrazia dell'aiuto offerto dal fratello, Jacques De Fresne, durante la sua assenza nelle trattative per la diffuzione del romanzo in Francia. Lo scrittore si augura che Marcellin de Fresne riprenda direttamente la contrattazione con l'editore e libraio parigino Baudry.

Testimoni
  • (minuta) Milano, Biblioteca Nazionale Braidense, Manz.B.I.45/4
  • (copia) Milano, Biblioteca del Centro nazionale di studi manzoniani, 1842/318
Edizioni
  • PARENTI 1945, p. 313 (dalla minuta).
  • ARIETI-ISELLA 1986, lettera n. 672, vol. II, pp. 253-254, note alle pp. 803-804.
Opere citate

I promessi sposi

+ Testo della lettera

Monsieur,

Mes félicitations sur votre heureux retour, avant tout; ensuite mes réclamations, ou plutôt mes exclamations sur les excuses que vous voulez bien... non, que vous avez le courage de me faire, après toutes les peines que vous avez déjà prises pour une affaire compliquée de plusieurs affaires, diversement, mais également ennuyeuses et fatiguantes; après en avoir amené à bien la première partie, car je puis vous dire comme le loup à l'agneau:

Si ce n'est toi, c'est donc

ton frère; et tandis que vous êtes dans le tracas et dans les difficultés de l'autre. Des excuses, vous, à moi, qui profite tranquillement de votre habilité, de votre autorité, de votre zèle, de votre patience: et tout cela pour avoir pris la peine de vous en prier!
J'avais reçu en effet (le 26 juillet) votre lettre du 27 juin, timbrée à Paris le 21 juillet. Ce retard me donnait des inquiétudes, que votre lettre ne m'aurait pas permis de concevoir. Elles furent bientôt levées par une autre, dont la signature et le style m'ont donné un courage que, par moments, je ne pouvais m'empêcher moi–même de trouver excessif mais qui fut égalé et surpassé par la bonté de celui qui avait bien voulu me l'écrire. Vous savez ce que M.r votre frère a fait pour moi; mais vous avez tort de supposer que ces lettres n'ont pu me donner une juste idée que de ses qualités morales. Il y a des matières, où le talent se montre, il n'y en a aucune où il ne se fasse déviner.
Vous ne pouviez mieux entamer la discussion avec M.r Baudry, que par la déclaration que vous lui avez faite. J'espère, pour vous surtout, qu'il n'y aura pas lieu de la réaliser. Pour le nombre des exemplaires, faites, sans me consulter, ce que vous jugerez le mieux; ainsi que pour le temps des échéances. J'espère que vous avez reçu ma dernière lettre, par laquelle je vous priais de stipuler que les exemplaires soient expédiés à M.r Baudry à Paris, afin d'éviter qu'il ne puisse céder son contrat à quelque libraire de Milan.
J'achève, ou plutôt j'interromps cette lettre, pour ne pas la retarder d'un jour. Je n'ai pas besoin de vous exprimer mon respect, mon affection et ma reconnaissance.

Manzoni