MANZ. 11. 0085 [Postillato] Milano, Biblioteca Nazionale Braidense

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5.

Selon les principes de l'auteur (que je suis loin de trouver faux et arbitraires en cela) ce proprietaire paye >la< par ce qui lui revient de moins, la consommation d'un produit immatériel, le plaisir de posséder un fonds de terre; car il est clair (et reconnu [<i>sps. a </i> reconu?] d'ailleurs) que ce plaisir, ce gout pour la propriété fait qu'on paye les terres au-dela de la proportion de leur rente en produits matériels. C'est une représentation théatrale (V. t. 1er pag. 189) prolongée. Mais lorsque l'auteur disait tout-à l'heure >qu< à ce proprietaire , qu'il <u>fait une assez mauvaise affaire </u>, (page retro) celui-ci aurait pu invoquer pour sa dèfence d'autres principes de l'auteur même, mais principes bien faux et bien arbitraires. Il aurait pu lui répondre gravement: <u>Aux yeux du moraliste une fleure, une bague aux doigts peuvent passer pour des objéts complètement inutiles. Aux yeux de l'économiste, ils ne sont plus méprisables du moment que les hommes il y trouvent beaucoup de jouissance pour y mettre un prix quelconque. La vanité est quelquefois pour l'homme un besoin aussi impérieux que la faim. Lui seul est juge etc. </u> (t. Ier pag. 166). Il est vrai que l'auteur annonce là-même dans une note qu'il parlera ailleurs de ce qu'il convient de consommer. Mais ce n'est qu'annoncer une contradiction; car si la vanité est | [p. 59] quelquefois un <u>besoin</u> aussi imperieux que la faim, il convient ces fois-là également de manger que de satisfaire sa vanité. Et si l'auteur sait et veut enseigner ce qu'il convient, qu'il me dise donc pas: <u>lui seul est juge</u>

La postilla continua nel margine inferiore di p. 59 e rinvia a un passo del tomo primo a sua volta postillato. Il periodo commentato è racchiuso fra tratti a matita.

Luogo dell'opera: Chapitre iv. De faire-valoirs, des fermes et des métaires
Termine o passo postillato: Un proprietaire dans ce cas gagne moins que s'il vendait sa terre et ce feisait fermier; car s'il était fermier, il ne paierait en fermage que la valeur du service que la terre est capable de rendre.