MANZ. 11. 0085 [Postillato] Milano, Biblioteca Nazionale Braidense

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14.

Ici l'auteur oublie que le public n'est que la somme des particuliers; et que le <u>public</u> offre plus ou moins en raison du nombre des particuliers qui ont besoin de la chose, et, bien entendu, le pouvoir de <u>l'acquérir</u>. Il n'y a pas deux <u>prix</u> courants, mais il y a deux valeurs >... ...< relatives, c'est à dire la valeur de la chose pour ceux qui la possèdent et désirent de l'échanger, et la valeur qu'elle a pour ceux qui en int besoin: le prix courant est le résultat de ces deux valeurs.

Il periodo commentato, che termina nella pagina successiva, è racchiuso fra tratti a matita.

Luogo dell'opera: Chapitre xiii. Vue générale de la production commerciale
Termine o passo postillato: La valeur qui est une richesse, la valeur que Condillac lui-même a en vue toutes les fois qu'il parle de production et de commerce, n'est point la valeur arbitraire que chacun attache à une chose qu'il possède et qui est purement relative a ses besoins particuliers; c'est la valeur donnée par l'industrie et appréciée par le public. Comment est elle appréciée? par la quantité de chaque chose que le public offre pour avoir celle qu'il s'agit d'apprécier. Si ont l'apprécie en argent, la somme offerte est ce que l'on appelle son prix courant. Or, ce prix coutant qui est déterminé par des circostances que nous examinerons avec soin, n'est pas double, n'est pas différent pour celui qui vend une chose et pour celui qui l'achète. En un même lieu, en un même instant (l'instant où l'on conclut le marché), il n'y a pas deux prix courants, de même qu'il n'y a pas deux poid et deux mesures pour la| [p.211] même marchandise.