MANZ. 11. 0085 [Postillato] Milano, Biblioteca Nazionale Braidense

Pagina: 306

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Il me semble qu'il faut les y comprendre puisque au fait ils consomment en paix ceux que les autres ont la peine de produire. En vivant oisivement de leur rente, de quelque manière qu'elle soit constituée, ils consomment improductivement des capitaux qui >servaient< survivaient à la reproduction s'ils étaient consommés par des hommes occupés si n'étaient eux-mêmes. Quand même des consommateur oisifs (<i>riscr. sps. a</i> non productives) augmenteraient la somme des consommations, je ne vois pas comment ils seraient utils pour cela. Est-ce l'être que de consommer sans produire? N'est-ce pas plûtot ce que l'auteur appelle plus haut <u>détruire</u>?

Il passo postillato comincia nella pagina precedente ed è segnalato da due tratti a matita. Una parte del testo è cassata sempre a matita con tratti diagonali, da "Mais si c'est avec l'argent" fino a "onéreux".

Luogo dell'opera: Chapitre iii. Des bornes de la production.
Termine o passo postillato: [pag. 305] M. Malthus, de même que beaucoup d'autres publicistes, croit à l'utilité d'une classe d'hommes uniquément occupé du doux emploi de consommer en paix une partie de ce que les autres ont la peine de produire. Mais si c'est avec l'argent de la société qu'ils achètent les produits de la société, n'est pas tout comme si la société leur faisait don gratuitement des produits qu'elle n'obtient qu'à titre onéreux? Je ne comprends point dans cette classe les capitalistes ni les propriétaires fonciers qui | ne vivent nullement sur les revenus d'autrui, mais sur le produit d'instrumens productifs, qui, loin de nuire aux hommes laborieux, leur sont au-contraire très-favorables. Je n'y comprends point même les rentiers dans le fonds publics: si le revenu de ceci est prélevé sur le revenu des contribuables, ils leur ont donné, pour acquérir cette rente, un principal qui a servi, à leur bien-être.