MANZ. 12. 0044 [Postillato] Milano, Biblioteca Nazionale Braidense

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Et moi, j’avoue que je ne comprends pas cette critique. Un ouvrage peut avoir des parties fort belles et d’autres qui ne le sont pas. Qu’importe qu’une partie ne puisse pas exister sans <u> le tout </u>? Elle existe, elle est belle; le reste ne l’est pas, que faut-il dire quand on en parle si non qu’elle est belle? Quand Voltaire parlait de Corneille, dévait-il oublier Rodogune? Dévait il louer toute la pièce si elle ne le mérite pas? Dévait il se taire sur le cinquième acte s’il renferme des grandes beautés? Assurément il ne faut pas sacrifier le tout à une partie: Voltaire dit dans son commentaire au vers 149 de l’acte 3eme: <u> je doute qu’un pièce remplie de ces défauts essentiels et en général si mal écrite pût aujoud’hui être soufferte </u> jusqu’au quatrième acte etc. Au reste il ne valait pas la peine de nommer Radogune dans un cours de littérature dramatique pour

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Luogo dell'opera: Onzième leçon
Termine o passo postillato: Voltaire en revient toujours à citer le cinquième acte [di Rodogune di Coneille] comme un des phénomènes les plus étonnans du Théâtre françois. Mais rien ne m’est plus étranger, je l’avoue, que cette manière de juger les productions des arts, en admirant une partie indépendamment du tout, sans lequel elle n’existeroit pas.