MANZ. 12. 0044 [Postillato] Milano, Biblioteca Nazionale Braidense

1.

Pagina: 3

c’est-à-dire à l’expression poétique qu’elle a prise: car qui peut assumer qu’elle n’aurait pas eû une autre si les Romains n’avaient pas connu la littérature grecque?

2.

Pagina: 9

Je voudrais un peu savoir ce qu’était le Carnaval du 5.me 6 et 7.me 8.me Siècle. Pour le moyen âge, il était vraiment facétieux: je crois que on y riait beaucoup

3.

Pagina: 21

Quelle vie!

4.

Pagina: 50

Je regrette fort que l’auteur n’ait pas expliqué cette distinction ; car je soupçonne, qu’elle ne soit que dans les mots, et qu’elle s’évanouirait à l’analyse

5.

Pagina: 181

Il me parait pas qu’il en ait bien retenu l’esprit. Il n’y a qu’à voir entre autres quel langage il fait tenir au vieil Horace, qui était noble, quand il reçoit chez-lui ce Tulle, qui devait justement être un roi à-peu-près semblable à ceux des temps de la féodalité: Ah ! Sire un tel honneur a trop d’excès pour moi / Ce n’est point en ce lieu que je dois voir mon roi : / Permettez qu’à genoux … C’est bien comme cela qu’on parle à un roi qu’ à un premier ministre cardinal; à qui par parenthèse, Corneille a dédié sa tragédie par une épitre d’une flatterie dégoutante au dernier point.

6.

Pagina: 186

par Balzac

7.

Pagina: 191

Et moi, j’avoue que je ne comprends pas cette critique. Un ouvrage peut avoir des parties fort belles et d’autres qui ne le sont pas. Qu’importe qu’une partie ne puisse pas exister sans <u> le tout </u>? Elle existe, elle est belle; le reste ne l’est pas, que faut-il dire quand on en parle si non qu’elle est belle? Quand Voltaire parlait de Corneille, dévait-il oublier Rodogune? Dévait il louer toute la pièce si elle ne le mérite pas? Dévait il se taire sur le cinquième acte s’il renferme des grandes beautés? Assurément il ne faut pas sacrifier le tout à une partie: Voltaire dit dans son commentaire au vers 149 de l’acte 3eme: <u> je doute qu’un pièce remplie de ces défauts essentiels et en général si mal écrite pût aujoud’hui être soufferte </u> jusqu’au quatrième acte etc. Au reste il ne valait pas la peine de nommer Radogune dans un cours de littérature dramatique pour

8.

Pagina: 192

s’en remettre à Lessing et pour faire à Voltaire une querelle d’Allemand. Cet article est pitoyable sur tout après la critique de Lessing, et le commentaire très judicieux et très fin de Voltaire. Plût à Dieu qu’il eût toujours écrit de cette manière.

9.

Pagina: 212

Cette distinction entre les idées et les émotions, qui revient toujours et à tous propos dans les ouvrages de critique littéraire, est une source intarissable d’erreurs. On ne peut faire de la poésie sans idées ; et si ces idées nouvelles dont parle ici l’auteur étaient intéressantes, ou si les esprits étaient disposés à les recevoir comme intéressantes aussitôt qu’elles seraient énoncées, si enfin elles se trouvaient sur le chemin du poëte qui voulait donner l’expression des souhaits, des souffrances, et des convictions de la société, il devenait très difficile, presque impossible de donner un noble plaisir, et de tendres émotions sans s’élancer d’un vol hardi vers ces idées nouvelles. C’était avec des idées aussi que dans le siècle de Louis XIV on voulait produire des émotions, seulement c’était le plus souvent avec des idées fausses: quant à la Religion il faut voir si elle a joué réellement un rôle important, ou si on n’a pas donné le nom de religion à l’intrigue à l’hypocrisie, à la flatterie, à la violence et à toutes les passions les plus payennes.

10.

Pagina: 213

Si on se souvient que Zaïre est de 1732, Alzire de 1736 et Mahomet de 1741, il devient difficile de comprendre le sens de ce <u> dans la suite </u>.

11.

Pagina: 222

bravo

12.

Pagina: 288

Apprendre à mépriser la méchanceté même par la petitesse de ses vues et par la misère de ses effets. Il est bon d’associer les vices du cœur à quelque chose de pauvre et de rétreci dans l’esprit; le vulgaire n’est que trop disposé à attribuer une supériorité d’intelligence, et une haute puissance sur les destinées de la société aux mauvais hommes; je sais gré au poëte qui au lieu de seconder cette disposition, baisse la méchanceté de toute manière. Au bout du compte il ni y a qu’une règle pour juger des peintures de caractère; c’est d’examiner si elles présentent des vérités intéressantes. Si elles y sont on pourra bien trouver et démontrer comme on le fait,

13.

Pagina: 289

que le poëte aurait du peindre autre chose et d’une autre manière, mais ce sont alors des véritables chicanes qui ne satisfont que les esprits les plus légers.

14.

Pagina: 299

C’est cela

15.

Pagina: 347

Un poeta drammatico deve, al pari d’ogni altro, desiderare tutto ciò che tende al perfezionamento della società, qualora egli riguardi, come è giusto, l’arte sua come un mezzo e non come un fine. Le circostanze particolari poi d’un secolo nocciono alla fama del Poeta stesso quando sieno opposte a quel fine, perché se egli si fida troppo ad esse, porrà in opera elementi che renderanno le sue opere meno pregevoli presso i posteri, fra i quali sieno cessate quelle circostanze. Io so che il lettore si trasporta volentieri al tempo dell’autore, ma è fuor di dubbio che le cose eternamente vere sono le più sentite e le più lodate.

16.

Pagina: 348

Tutto dipende dal senso che si da a queste due parole: certo è che il Seicento fu un secolo in Italia grossolano e barbaro in molte cose importantissime: politica, commercio, polizia, giurisprudenza e lettere ec ec

17.

Pagina: 384

Ma Maratona e le mortali strette | che difese il Leon con poca gente